Fouday
Un écrin au coeur de la Bruche
Fouday est une jolie petite commune de 350 habitants, située au coeur de la Vallée de la Bruche, sur l'axe Strasbourg - St Dié des Vosges. Au pied du Massif du Champ du Feu à une altitude de 430m, il y fait bon vivre.... Alors, venez découvrir les différentes facettes de cet écrin de verdure ...
Fouday se situe dans la Vallée de la Bruche, sur la rive droite, au confluent de la Chirgoutte, ou Schirgoutte, dans un environnement de forêts et de pâturages.
Pour l'essentiel groupé autour de son église, le village est desservi par la route départementale 1420, qui longe la rive gauche de la Bruche et par la voie ferrée Strasbourg-St Dié. La route départementale 57, qui rejoint la RD 1420 "Devant Fouday", dessert également le village. Suivant le cours de la Chirgoutte et desservant le Trouchy, elle remonte vers le col de la Charbonnière (accès au Champ du Feu et à Villé...).
HISTOIRE
Le village de Fouday faisait partie de l'ancienne seigneurie du Ban De La Roche, tout comme les autres villages de la Vallée de la Schirgoutte : Waldersbach, Solbach, Belmont, Bellefosse, mais aussi ceux de Rothau, Neuviller et Wildersbach dans la vallée voisine de la Rothaine.
La première mention de Fouday remonte au XIVè siècle. Le village apparaît alors dans les textes sous le nom d'Urbach. Il existait pourtant déjà à la fin du XIè siècle, comme l'atteste le clocher de l'église, typique de l'art roman de cette époque.
A l'époque médivale, cette église constituait une étape sur la route des pèlerins se rendant au Mont Ste Odile depuis la Lorraine, ce qui explique la représentation de St Jacques (XVè siècle) de l'arc triomphal de l'ancien choeur. Elle abritait une tête en bois sculpté de St Jean Baptiste, dont la vénération donna lieu à un petit pèlerinage local, qui ne s'acheva qu'au XVIIe siècle, lors du ministère du pasteur Jean Nicolas Marmet.
Fouday est devenu au XVIIIe siècle un haut lieu du protestantisme, par l'action d'une personnalité bien connue pour son oeuvre philanthropique et éducative, le pasteur Jean Frédéric Oberlin (1740-1826), qui repose dans le cimetière attenant à l'église.
Fouday s'est dénommé Breusch-Urbach de 1871 à 1918 et de 1940 à 1945 (bach = ruisseau).